Il y a bien des jours où je crois que penser, chercher, dialoguer, n'est une nécessité que pour soi-même et publier qu'une vanité illusoire de la plus grande inutilité. Une misère. Une peine perdue. Et comment pourrait-il en être autrement?
Il faut en tirer sagesse et en recentrer sur soi seul le bénéfice quotidien. Se changer soi-même sans prétendre changer le monde.
Mais je me reprends aussitôt. Car cette résignation disparaît dès que je suis confronté au scandale. Seuls l'amour et le scandale motivent et donnent sens à la vie. Et je l'affirme alors: c'st le lien qui compte. Vivre pour soi seul n'a aucun sens. Le lien, c'est le sens.
C'est le désespoir attendant l'alchimiste en fin de quête (jusqu'à sa réanimation) , comme montrer ici en fin du Manuscrit de Ripley.
RépondreSupprimer"Levant la main en guise de protestation contre les vaines recherches qui ont consumé sa vie, le travailleur déçu écrit en marge de son propre rouleau : Ayez pitié de moi, qui ai gâché mon huile et mon labeur. Le lien, est ce qui se parcours In Between...
http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/82/Ripley_Scroll.JPG