Non, l'espoir n'est pas mort. En quelque sorte, il renaît après avoir été condamné par la critique postmoderniste. Il est aujourd'hui au coeur de l'âge du numérique. Il est même excessivement décliné dans les utopies naïves qu'ont inspiré les technologies numériques à plusieurs gourous, notamment nord-américains. Il faut se méfier des illusions, qu'elles soient économiques, biologiques, nanotechnologiques, posthumanistes, etc.
La seule illusion qui a du mal à s'imposer, et c'est pourtant la plus importante, beaucoup plus urgente que la technologie, c'est l'éthique. Lorsque nous aurons adopté cette conviction dans une éthique planétaire, dans le respect et le développement des droits humains fondamentaux sur toute notre planète, nous pourrons dire que nous sommes devenus de fervents optimistes. Une ferveur qui nous fera du bien, une illusion qu'il faut cultiver jusqu'à ce que nous lui ayons donné force de réalité.
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