jeudi 16 juin 2011
L'éthique connective
L'hyperhumanisme induit des sentiments de solidarité, de partage, de compassion ou d'indignation, ces réations que suscite l'information planétaire dont nous disposons de plus en plus grâce aux réseaux numériques. Ce sont ces émotions qui font partie de l'éthique, qui lui confèrent l'énergie nécessaire pour nous motiver à nous engager dans l'altermondialisme. Cette éthique planétaire n'est pas une réaction égoïste, comme le souci du salut religieux de l'âme. Elle se fonde sur une conscientisation de notre coresponsabilité de destinée humaine, de révolte contre le scandale de la violence, de l'exploitation et de la misère, de la souffrance humaine qui en résulte pour un à deux milliards d'entre nous.
C'est l'une des vertus paradoxales du numérique, que de nous lier non pas tant peut-être à une intelligence collective qu'à à une responsabilité et éthique connectives, dans des sentiments humains que nous sommes incités à partager.
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